Ça peut paraître paradoxal, ben oui, normalement quand tu dis que tu tournes la page, c’est que tu passes à autre chose. Dans le cas présent, c’est vraiment les deux à la fois. Je reviens en arrière ET je fait bifurquer une partie de l’activité… Bon, je vous raconte:
L’an prochain, cela fera 10 ans que je dirige JOLIFISH EUROPE . Cette société, lancée sur les cendres de mon précédent échec et en partenariat avec mes associés québécois de l’époque, a changé de modèle en 2017. De société de développement de sites web, Olivier Bloch et moi l’avons transformée en laboratoire d’expérimentations numériques au service des usages. Partant des problèmes soumis par nos clients, nous avons eu la chance de pouvoir créer de nombreuses solutions, parfois pour un seul client, parfois pour tout un marché.
Autrement dit, on nous présente une problématique, et notre mission est d’accompagner nos clients dans l’élaboration de LA solution la plus pragmatique pour la résoudre. Nous développons toujours des solutions web et mobiles, mais elles ne découlent plus de cahiers des charges rédigés par d’autres. Nos solutions sont basées sur les analyses et les hypothèses relevées par les « points de douleur », souvent mentionnés par les clients de ceux qui nous sollicitent. Il s’agit donc bien souvent d’amélioration du parcours utilisateur.
Avec le temps, j’ai retrouvé ma fâcheuse tendance à vouloir étendre le périmètre de nos prestations au-delà du seul développement de solutions numériques. C’est ainsi que Jolifish s’est retrouvée impliquée dans de nombreuses missions difficiles à associer au métier de base de l’agence, du point de vue d’un observateur extérieur. Des concepts typiquement « alsaciens » comme le média hop.alsace, ou encore la “Boîte à Quàtsch” et l’événement “#AlsaceFanDay”. Mais aussi des projets internationaux, comme GeoContent ou wow.ink, présenté en 2021 au CES de Las Vegas. Certains projets ont parfois tendance à brouiller les cartes, suscitant l’incompréhension de nos interlocuteurs.
La cohérence est pourtant limpide lorsqu’on comprend que ces projets ne sont en réalité que des manifestations concrètes des solutions que nous avons élaborées, bien que parfois de manière trop conceptuelle, je l’admets.
Mais “chasse le créatif, il revient au tableau”.
Il était temps de recentrer l’agence sur les compétences qui lui sont propres et qui la distinguent sur le marché, en transférant les autres activités à une autre entité. Pour y parvenir, je devais me replonger dans le réalignement de la raison d’être de l’entreprise, le célèbre “Start with Why” de Simon Sinek. Le spectre de ma précédente expérience, bien qu’amère, continue de planer sur les projets sous ma responsabilité.
Pour mémoire, Actinium était une agence de communication devenue éditeur de logiciel, se prenant pour une Licorne. Mais au final, cela a causé la chute de toutes ses activités historiques et rentables. Je ne voulais pas que Jolifish subisse le même sort.
Ces années d’exploitation m’ont mené à la conclusion que la raison d’être de Jolifish tourne autour d’une quête constante de maîtrise de nos propres informations et de leur partage.
Je ne détaillerai pas ici toute la réflexion menée en interne, mais si nous devions résumer les 3 cercles d’Or, ce serait :
WHY : Redonner aux humains le contrôle de leurs données, informations, contenus, etc.
HOW : En imaginant et en construisant des solutions numériques simples axées sur l’humain et l’expérience utilisateur.
WHAT : Études techniques, analyse, conseil, accompagnement, développement logiciel, UX/UI Design, architecture, optimisation et sécurisation des données, et direction technique opérationnelle.
Concernant les autres activités, je ne me voyais pas relancer une agence de communication classique. Tout ce que nous avons construit dépasse largement la simple communication et le marketing. Il fallait voir au-delà des apparences, des réalisations elles-mêmes et de la manière dont nous les avons mises en œuvre. Une chose est sûre : tout ce que nous avons créé ces dernières années s’est transformé en contenus sous diverses formes : billets de blog, reportages, interviews, publications, vidéos, émissions, etc.
Mais ces résultats sont le fruit de quoi exactement ? Et, plus important, pourquoi ?
La mise en lumière d’un projet, d’une marque, d’une action, et surtout des humains qui sont derrière, qui les portent, qui les incarnent, voilà le socle de tous ces contenus. C’est le fondement de tout ce qui converge vers cette nouvelle aventure entrepreneuriale.
Mais comment matérialiser ça en une entreprise ?
Je vous invite à le découvrir dans cet article sur NeoStoria: « Une convergence d’histoires«
Michaël BECHLER – Président Fondateur
Joliredacteur
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