Les 12 et 13 avril derniers se tenait la grande conférence annuelle F8 de Facebook. Une occasion pour le réseau social fondé par Mark Zuckerberg de présenter ses projets de développement mais aussi ses nouveautés technologiques.
Retour sur une des fonctionnalités majeures à venir : la nouvelle offre e-commerce de la plateforme Messenger.
Mark Zuckerberg, le 12 avril 2016 à San Francisco
Messenger, c’est 900 millions d’utilisateurs dans le monde, et 60 milliards de messages échangés par jour, WhatsApp inclus (racheté par Facebook en 2014). Un succès qui résonne aux oreilles des annonceurs, qui y voient une opportunité d’établir un lien direct avec le consommateur.
L’idée n’est pas nouvelle : la conférence F8 de l’an dernier mettait déjà en avant cette possibilité de lier marques et utilisateurs via Messenger.
La nouveauté, c’est la technologie qui constitue le projet : on se familiarise avec le terme “bots”, comprenez des “petits robots intelligents”. Ici, on parle donc de Chatbots, un logiciel automatisé capable de simuler une conversation avec un être humain.
Les Chatbots deviennent ainsi des assistants virtuels, une intelligence artificielle avec laquelle le consommateur peut interagir dans différents buts.
Les entreprises sur Messenger
Les exemples donnés sont ceux de 1-800-Flowers, vendeur de fleurs en ligne, et de Spring, une application et un site de shopping.
Dans le premier cas, l’utilisateur peut chatter avec le bot pour lui demander des suggestions et passer commande directement via l’application.
Le Chatbot estampillé Spring proposera au client une série de questions à choix multiples afin d’affiner sa recherche, en utilisant différents critères comme le genre, le type de vêtement, le prix. Les réponses de l’utilisateur définiront les propositions finales et il sera redirigé vers le site mobile de Spring.
Pour le client, la simplicité de commande. Un grand nombre de consommateurs sont déjà connectés à Facebook lors d’un achat en ligne. Pour le marchand, l’accès à de nombreuses données liées au client. Pour Facebook, un moyen de monétiser son audience : il est certain que le réseau social touchera une part des transactions effectuées via Messenger.
L’e-commerce fait ici l’expérience d’un constat que d’autres domaines ont fait avant lui : la compagnie de Mark Zuckerberg transforme radicalement tout ce qu’elle touche.
Joliredacteur
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